J’ai compris récemment que la pression, la volonté d’aller toujours plus vite étaient une pathologie liée à des manques de mon enfance… et j’ai commencé à ralentir le débit de ma voix, à me poser, à ressentir le langage non-verbal.
Le rythme que nous menons nous épuise, nous rend nerveux et malheureux. Notre corps et notre esprit sont au contraire faits pour vivre à un rythme plus lent. En apprenant à ralentir, nous devenons plus heureux, plus efficaces, et plus productifs.
J’ai donc progressivement appris à arrêter de disperser mon attention dans plusieurs directions différentes en même temps : j’ai appris à me focaliser sur un point à la fois en commençant par de petites choses, comme être pleinement présent à une conversation. J’ai appris à me concentrer sur une marche en pleine nature, par exemple, là aussi en étant totalement présent.
Chaque matin, je pratique pendant cinq à dix minutes une technique simple de méditation en me concentrant sur ma respiration, en sentant mes poumons se remplir et se vider. J’ai également appris à respirer lentement et de façon consciente, ce qui m’as permis de percevoir les tensions et les émotions qui m’habitaient. Mon entrainement quotidien a consisté à ralentir constamment au lieu d’accélérer.
Et vous, avez-vous ralenti votre rythme ?
Je vous souhaite un bon week-end et une bonne préparation des fêtes pour cette fin d’année 2017.
Ludovic