Dès mon adolescence, malgré mes doutes et mes peurs, j’ai commencé à croire que je pouvais réaliser mes rêves. Afin d’accéder au premier d’entre eux, qui était de m’acheter une moto, j’ai commencé à développer différents petits commerces en parallèle de mes études : j’ai collecté des cartons dans le voisinage pour les revendre au kilo, j’ai vendu des produits cosmétiques en porte-à-porte, j’ai tondu des pelouses…
Certaines personnes, au lieu de se prendre en main, accusent les autres de leur échec : le système, l’État, la malchance… Ces personnes se positionnent en victime dès qu’un malheur arrive. En découvrant à l’adolescence que je serais le seul responsable de mon bonheur, j’ai décidé de devenir chef d’entreprise. Pour moi, l’entrepreneuriat donnait une grande liberté : de décider de mon niveau de revenu, de choisir le secteur d’activité le plus épanouissant pour moi, de ne pas dépendre d’un patron ou de l’État. Et si je commettais une erreur, ou si je faisais un mauvais choix, je le reconnaitrais et me considèrerais comme seul responsable de mon échec.
J’ai pressenti que tout ce qui se passe en dehors de nous est un effet d’une cause qui se trouve en fait à l’intérieur de nous : notre réalité est le miroir parfait de notre pensée et de notre ressenti profond.
Et vous, quelle réalité créez-vous ?
Je vous souhaite une belle journée,
Ludovic