Nos deux dernières astuces pour apprendre à lâcher prise : souhaiter le meilleur pour l’autre et accorder moins d’importance à nos objectifs.
Souhaiter le meilleur pour l’autre
Nous avons des objectifs pour nous et pour nos proches. Le plus souvent, quand les choses ne se passent pas conformément à nos attentes, nous résistons.
Je pensais être libéré de la tyrannie du « je veux » concernant les études de mes enfants et pourtant…
Pour leur bien, je souhaite que mes jeunes adolescents réussissent leurs études, et je leur mets une forte pression : « As-tu fais tes devoirs ? », « Qu’est-ce qui te reste à faire ? », « Quand a lieu ton prochain contrôle ? », « Fais tes devoirs, sinon tu n’iras pas voir tes copains »…
Cela ne crée aucune dynamique positive. Au contraire, j’ai l’impression que mes enfants travaillent de moins en moins.
Je prends donc la décision de lâcher prise, d’arrêter de leur mettre la pression, et je souhaite simplement le meilleur pour eux (qui ne correspond pas nécessairement au meilleur pour moi…). Cela a pour effet immédiat d’améliorer l’ambiance familiale et de me rendre beaucoup plus léger…
De la même manière, quand un proche est confronté à la maladie, je souhaite que le meilleur s’accomplisse pour lui, sachant que nous n’avons pas toujours conscience immédiatement de ce qui est le mieux pour nous et encore moins pour les autres.
Baisser le niveau d’importance
Selon le physicien russe Vadim Zeland, plus nous accordons de l’importance à la réalisation de nos projets ou de nos objectifs, plus nous créons ce que Transurfing appelle des potentiels en excès.
Plus je veux quelque chose avec force, plus je crée un potentiel en excès. Ce déséquilibre appelle automatiquement une autre force, de même intensité mais de sens contraire, pour rétablir l’équilibre. Et cet autre potentiel s’oppose directement à la direction que nous voulons donner à nos projets.
Exemple 1 : Dans mon nouveau projet de vie, j’ai voulu éviter de créer une force de rééquilibrage allant à l’encontre de mon souhait d’aider les autres. J’ai donc décidé d’arrêter de forcer les choses, de me consacrer pleinement à l’écriture de mon livre et de mon blog, et de laisser émerger mon nouveau projet sans y mettre de pression particulière. J’ai lâché prise sur ma volonté de concrétiser un nouveau projet rapidement, et j’ai même accepté l’idée de ne pas le réaliser du tout. À ce moment-là, comme par enchantement, les choses se sont débloquées.
Exemple 2 : J’accordais une grande importance à la ponctualité. Quand je partais en rendez-vous à l’extérieur en retard, plus je mettais de pression, plus les bouchons s’aggravaient, et plus je prenais de retard. Étonnamment, quand j’ai décidé qu’arriver à l’heure n’était pas si important, la circulation était plus fluide et j’arrivais décontracté et serein à mes rendez-vous.
Ces conseils vous ont-ils permis d’apprendre à lâcher prise ? Racontez-nous.
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