Nous avons tous en nous un brin de génie pour quelque chose mais nous ne l’exploitons pas. La raison en est simple : soit nous n’en avons pas conscience, soit nous ne nous en donnons pas la permission. A moins que ça ne soit un problème de motivation ?
Parfois, on peut s’entendre dire : je ne peux, je ne suis pas capable, c’est pas possible, ça n’en vaut pas la peine, je n’y arriverai jamais, etc… On peut aussi se reprocher un manque de valeurs personnelles : je suis nul, je suis trop bête, trop vieux, pas assez vif d’esprit, ce n’est pas pour moi…
Qu’est ce qui nous fait dire ça ?
Qu’avons-nous à gagner à nous complaire dans la médiocrité, à accepter un niveau de suffisance, à nous limiter ?
Qu’est ce qui nous empêche de voir les choses différemment ? Est-ce un manque de foi sur nos capacités réelles, un manque de conviction que les choses pourraient être autrement ?
Mais ai-je réellement conscience de tout ça ?
Il est tellement plus facile de consacrer son temps et son énergie dans des futilités, tellement plus facile d’aimer passer son temps à pointer du doigt ce qui ne va pas chez l’autre, à lui faire remarquer qu’il n’a pas fait ceci ou cela ou qu’il n’est pas comme ceci ou comme cela.
Et si je consacrais maintenant mon temps et mon énergie à commencer à faire un réel travail sur moi-même pour oser dépasser mes propres limitations, prendre du plaisir à m’améliorer, à exprimer mon plein potentiel ?
Il suffirait pourtant de peu de choses pour réellement entreprendre cette transformation : d’abord me donner la permission de me dire qu’il est possible de m’améliorer à tout âge. Ensuite, accepter de changer mon regard sur tout ce qui m’entoure : avoir une ouverture d’esprit, être attentif aux autres et apprendre d’eux.
Et si j’en étais capable ? Comment est-ce que je pourrais rendre ça possible ?
Peut-être n’ai-je pas trouvé de motivations suffisantes pour commencer à faire ce travail sur moi-même ? Quel est ce moteur, le pourquoi qui m’amènerait à prendre une telle décision ?
Etre motivé, n’est-ce pas reconnaître en soi les raisons profondes qui nous poussent à agir, à savoir identifier les valeurs qui nous animent et qui sous-tendent chacune de nos actions ?
Qu’est ce qui m’empêche de le faire ? Ai-je besoin à nouveau d’une permission ? Suis-je en train de bafouer une valeur personnelle qui est importante à mes yeux ou a-t-elle pris une telle place qu’elle me rend aveugle et sourd à tout ce qui m’entoure ?
Et si je pouvais changer les choses, par quoi pourrais-je commencer ?
Quelle est la meilleure stratégie à choisir pour rendre les choses plus faciles, plus simples, plus légères tout en produisant un maximum d’impact sur ma vie et autour de moi ?
Pour tout ce que je n’aime pas faire, je pourrais aussi rechercher une motivation ailleurs, sur un autre plan, en y trouvant dans sa réalisation un bénéfice à gagner : une plus grande tranquillité d’esprit, la satisfaction du devoir accompli…
Je peux me rendre heureux en arrêtant de tout ramener à moi, en cessant de me plaindre. Je peux me rendre heureux en recherchant aussi quelle pourrait être ma contribution à apporter au reste du monde. Il y a plus de 7 milliards d’habitants sur la planète. Je trouverais bien au moins une personne que je pourrai rendre heureux ! Il n’est pas question ici de se sacrifier mais d’être satisfait d’avoir exploité le brin de génie qui est en moi pour rendre les autres heureux.
Dois-je attendre de vivre l’un des plus grands regrets des mourants pour commencer à faire ce premier pas ?