En refusant d’accepter la vie telle qu’elle se présente, je me rendais malheureux : rien n’était jamais assez bien, assez rapide, assez grand pour moi. Dans ma quête du toujours plus, j’étais incapable de célébrer ce qui était.
En lisant L’abondance véritable ? de Neale Donald Walsch, un déclic s’est produit en moi. L’auteur y explique que nous devons passer de la dépendance à la préférence dans notre manière de vivre.
Il y a certains éléments dont nous croyons avoir besoin. Neale Donald Walsch nous invite à examiner à quel point ils nous manqueraient si nous ne les obtenions pas sur le champ. Souvent, on s’aperçoit finalement que l’on s’en passe assez facilement : les dépendances deviennent des préférences.
Par exemple : lorsque je dirigeais mon groupe, j’avais un train de vie important. Une employée de maison s’occupait à plein temps de l’intendance et j’étais loin des préoccupations de la vie quotidienne : en dix ans, je n’ai pas dû aller faire les courses au supermarché plus d’une fois ou deux. Je ne m’imaginais pas pouvoir changer de style de vie sans éprouver un réel manque. Mais j’ai accepté ma nouvelle condition, en me passant notamment d’une employée de maison. Tout compte fait, j’ai fini par réellement apprécier la simplicité de cette vie nouvelle. J’ai pris conscience que je me passais très bien de ce qui me semblait pourtant indispensable.
Et vous, avez-vous des dépendances et êtes-vous prêts à vous en passer ?
Je vous souhaite une belle journée et un bon week-end,
Ludovic