Accepter la vie telle qu’elle est, c’est aussi préférer plutôt que dépendre, prendre ce qui arrive plutôt qu’attendre…
Changer ses dépendances en préférences
En refusant d’accepter la vie telle qu’elle se présente, je me rendais malheureux : rien n’était jamais assez bien, assez rapide, assez grand pour moi. Dans ma quête du toujours plus, j’étais incapable de célébrer ce qui était.
En lisant L’abondance véritable ? de Neale Donald Walsch, un déclic s’est produit en moi. L’auteur y explique que nous devons passer de la dépendance à la préférence dans notre manière de vivre : « Vous pouvez toujours savoir si vous avez une dépendance et non une préférence pour une chose en voyant si son absence vous fait perdre votre bonheur. »
Il y a certains éléments dont nous croyons avoir besoin. Neale Donald Walsch nous invite à examiner à quel point ils nous manqueraient si nous ne les obtenions pas sur le champ. Souvent, on s’aperçoit finalement que l’on s’en passe assez facilement : les dépendances deviennent des préférences.
Par exemple : lorsque je dirigeais mon groupe, j’avais un train de vie important. Une employée de maison s’occupait à plein temps de l’intendance et j’étais loin des préoccupations de la vie quotidienne : en dix ans, je n’ai pas dû aller faire les courses au supermarché plus d’une fois ou deux. Je ne m’imaginais pas pouvoir changer de style de vie sans éprouver un réel manque. Mais j’ai accepté ma nouvelle condition, en me passant notamment d’une employée de maison. Tout compte fait, j’ai fini par réellement apprécier la simplicité de cette vie nouvelle. J’ai pris conscience que je me passais très bien de ce qui me semblait pourtant indispensable.
Abandonner toute attente
J’ai eu de grandes attentes… j’ai attendu la fin de mes études… j’ai attendu de la reconnaissance… j’ai attendu que les autres changent… j’ai attendu que mes enfants grandissent… j’ai attendu que mes entreprises se rétablissent… j’ai attendu que les procédures collectives se terminent…
Je me suis rendu compte que cette attente perpétuelle était un obstacle majeur à mon évolution et pourtant, encore aujourd’hui, je continue à attendre de la vie : j’attends que mon livre se termine pour…
Je suis conscient que l’accueil de tout ce qui se présente sans résistance et sans attente particulière constitue un de mes prochains challenges.
Opter pour la préférence suppose d’abord l’acceptation (se libérer) et la non-résistance.
Pour aller plus loin
– 3 stratégies pour accepter son dépôt de bilan – 1. Se libérer
– 3 stratégies pour accepter son dépôt de bilan – 2. La non-résistance